samedi 1 septembre 2012
Évacuer ses Ressentiments, Vivre Mieux?
Deux de mes derniers articles ont fait mention de tests de jeux vidéo que j’ai pu rédigé il y a quelques années. Mais l’article d’aujourd’hui a pour but d’analyser le côté obscure de ce domaine qui rêve d’être considéré (et devrait l’être) comme le dixième art.
Les jeux vidéos ont été un grande source de débat depuis le début de leur commercialisation dans les années 1980. Ils ont notamment été définis comme étant une activité chronophage pour les personnes qui sont dépendantes; les jeux vidéos sont aussi connus pour causer mauvaise conduite et même des troubles du comportement, encore une fois ces problèmes ne concernent qu’une partie de la population de joueurs.
Parmi les arguments licites et inquiétants, les plus intéressants restent ceux concernant la façon dont une utilisation prolongée des jeux vidéos affecte la psychologie de chaque individu. Ces effets peuvent être aussi bien bénéfiques qu’ils peuvent causer des problèmes plus désagréables: par exemple, il a été prouvé que jouer aux jeux vidéos permet une améliorations des réflexes; mais d’un autre côté, cela peut aussi réduire le temps de concentration de la personne sur une autre activité (ici, il faut bien voir que d’autres activités dites de multi-tâches ont le même effet, notamment les réseaux sociaux). Pourtant, ne soyons pas trop alarmistes car même si ces effets sont avérés, ils restent communs à une fine tranche de la population de joueurs. Le danger réside ailleurs.
En effet, les jeux vidéos sont une valve de sécurité discutable; car ces personnes qui jouent à ces jeux, ils ont trouvé un moyen de dépenser leur sentiments de rage et de violence; donc un exutoire est une bonne chose dans une société où la population ne peut que rarement échapper à leurs ressentiments à moins qu’ils ne pratiquent une activity pendant laquelle l’esprit est employé. Mais qu’est-ce qui créer ces états d’esprit? Ils sont dû aux frustrations de la vie en société; les petites déceptions, les problèmes du fait de l’interaction avec les autres personnes, etc. Un exutoire est donc nécessaire, mais en évacuant de façon excessive ces ressentiments, n’y a-t-il pas un danger de perdre toute envie de combattre? C’est apparemment ce qui est entrain de se passer d’après l’opinion de plusieurs psychanalystes. Aujourd’hui, les gens essaient de se convaincre qu’ils ne peuvent plus dominer leur vie ; et en jouant aux jeux vidéo, ils surpassent leur impuissance en dominant un monde virtuel.
Ce qui est plus dangereux avec ce problèmes, c’est qu’il n’existe aucune étude à l’heure actuelle pour suivre son évolution. Et que ce soit à cause d’une socitété qui tend vers un rapprochement des rapports humains virtuellement et non physique, ou parce que les jeunes générations se mettent de plus en plus tôt et en plus grand nombre aux jeux vidéos ; de plus en plus de personnes prennent la routine d’exprimer leur ressentiments dans ces mondes virtuels, et pour certaines personnes ou gouvernements malveillants, les jeux vidéo pourraient être un bon moyen d’écraser les populations en ce monde, puis de les récompenser avec une bonne vie dans un monde virtuel.
Mais la vie n’est qu’un long combat pour vivre, et n’est pas une soumission pour subsister.
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